K17 départ le 22 février au Laos !

30 participants cette année pour cette nouvelle expé dans la province de Khammouane au Laos et un retour aux sources du 22 février au 25 mars 2017.

Cette expédition est particulièrement ambitieuse, tant en objectifs qu’en moyens humains mis en action pour la poursuite de la reconnaissance de cette région karstique.

Photos Phil Bence - Explos
Photos Phil Bence – Explos

 

Les quatre équipes CM, Poljé, Plongée et Scientifique se partageront un vaste territoire dont l’exploration reste inachevée, faute de temps.

Houay Saï Khoun Don, qui est le plus grand réseau du Laos sera le terrain de recherche et de topographie de K17 qui se partagera entre exploration de la résurgence et celles du poljé et les pertes qui l’alimente. En espérant trouver une voie qui va jonctionner les réseaux.

En troisième semaine, les différentes équipes réunies reprendront l’exploration de la Nan Pakan.

K17 est parrainé par la fédération française de spéléologie (www.ffspeleo.fr) et la Fédération européenne de spéléologie (www.eurospeleo.eu) puisqu’elle comporte des participant venus de Belgique de Suisse et de Grande-Bretagne.

Photos Phil Bence - Explos
Photos Phil Bence – Explos

Equipe CM

Thierry Alibert, Beucher Robin, Terry Bolger, Bernard Galibert, Charles Ghommidh, Didier Gignoux, Laurent Guizard, Dominique Lagrenée, Jean-Louis Marty, Daniel Pioch, Laurence Salmon, Jean-Michel Salmon

Equipe Poljé

Jean-Pierre Bartholeyns, Jean Camplo, Paul Cordier, Julien Fouquet, Luc Galea, Florence Guillot, Florian Hof, Michel Isnard, Didier Lescure, Véronique Olivier

Equipe plongée

Laurent Guizard, Richard Huttler, Tudor Marin, Isabelle Perpoli, Jérôme Martin

Photos Phil Bence - Explos
Photos Phil Bence – Explos

 

Equipe scientifique

 

Michael Griffith, Kathleen Johnson, Christopher Wood

On notera avec applaudissement une participation féminine forte, puisque 6 femmes figureront parmi les 4 équipes.

Pour suivre l’expédition : http://explo-laos.com/blog/

Suite et fin. Guizhou Guangxi 2016, Chine.

Dans le karst de Suiyang Shuanghedong, l’ouvrage ne manque jamais… même si les résultats ne sont pas toujours proportionnés aux efforts. Les pointe sur un point d’interrogation dans le réseau n’ont donné en tout que 1,3 km de neuf, avec l’ouverture d’un amont dont l’exploration reste à poursuivre dans Hongzaozidong.

guizhou-guangxi-2016Les explorations depuis la surface dans 12 nouvelles cavités cumulent 5,6 km. Parmi celles-ci, on a un nouveau petit collecteur perché et une résurgence perchée entamant des zones blanches de notre carte spéléologique.

Une de ces nouvelles cavités débute par un P120 et rejoint le réseau de Shuanghedong au bout de 680 m.

En tout, les dévouvertes représentent 7,9 km de topographie,

Le développement total de Shuanghedong est de 191,5 km, maintenant sa 11 ième place au palmarès mondial des plus longues cavités naturelles (cf. Wikipedia).

La prochaine expédition sur Shuanghedong est déjà en programmation et sera internationale ( 8 pays participants du 10 au 25 avril).

Guizhou Guangxi 2016, Chine.

La première partie de l’expédition Guizhou Guangxi 2016 vient de se terminer. Nous avons passé trois jours à Lintong (comté de Fengshan, Guangxi, Chine), invités par le Geoparc Mondial de Leye Fengshan pour explorer les cavités de la région en vue d’un développement touristique et pour la recherche de l’eau. Nous somme une équipe de 8, 4 français, 2 suisses, 1 Québecois et une Chinoise. Nous avons exploré et topographié 7 grottes pour 2400 mètres de développement, la plus profonde faisant 220 mètres de profondeur. Dawanpodong 131 m (43 m), Yuanyangkeng 154 m (136 m), Banyitudong 109 m (84 m) Nanguanluoshuidong 37m (14 m) Gandong 892m (222 m) Longladong 150m (20 m) Longxiang’ao 904 m (94 m).

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Nous avons découverts de nombreux os fossilisés dont un crâne de petit ours scellé dans la calcite et une molaire de panda. Il faut aussi noter la présence de petites bauges (à ours ? ) de 80 cm de diamètre.

 

Une conférence de presse a clôturé cette première investigation sur une zone à bon potentiel et à tendance verticale, nous n’avons pas rejoint le niveau de base hydraulique, et nous tenons à remercier le Géoparc Mondial de Leye Fengshan pour son accueil et les moyens mis à disposition.

 

Un peu de Paléontologie.

À la poursuite des origines de l’humanité :

Au printemps 2016, des chercheurs français sont partis en Namibie à la recherche de pièges à fossiles humains.

Carnet de voyage de cette première mission d’exploration.

https://lejournal.cnrs.fr

Survivance de l’art pariétal

La mise en téléchargement libre d’un ouvrage de Lucien Gratté intitulé « Survivance de l’art pariétal », publié en 1985, et copieusement mis à jour et augmenté depuis.

http://www.lauragais-patrimoine.fr/

Expédition Nord Pérou 2016

L’équipe à la cabane du Belge, Massif de Chirimoto, Rodriguez de Mendoza, Amazonas, Pérou (16/8/2016).

L’expédition franco-péruvienne Nord Pérou 2016 s’est déroulée du 12 août au 16 septembre 2016 dans les régions de Amazonas et de San Martin dans le nord du Pérou. Environ 12 kilomètres de galeries ont été topographiés dans trois massifs distincts :

Tragadero de Palmira, Chirimoto, Rodriguez de Mendoza, Amazonas, Pérou (17/8/2016).

– le massif de Chirimoto (Rodriguez de Mendoza, Amazonas) a livré quelques petits systèmes pertes-résurgences dont les cours d’eau coulent sur un socle de grès imperméable. Le système de Palmira (dév. : 1550 m, dén. : 110 m), le Tragadero de Cacapishco (dév. : 1897 m, dén. : 90 m) et le Chalan de Emiterio (dév. : 1366 m, dén. : 109 m) sont les principales cavités explorées.

Entrée de la Cueva del Frio, La Jalca, Chachapoyas, Amazonas, Pérou (26/8/2016).

– le massif de La Jalca (Chachapoyas, Amazonas) présentent diverses dépressions et pertes situées vers 3000 m d’altitude probablement drainées par une émergence unique (la source de Timbuj) située environ 1000 m plus bas dans la vallée de l’Utcubamba. La Cueva del Frio (dével. : 587 m, déniv. : 95 m) pourrait constituer une entrée possible au système souterrain, comme l’indique le courant d’air aspirant observé dans la cavité.

 

Toboggans du Tragadero de Bellavista, Nueva Cajamarca, Rioja, San Martin, Pérou (13/9/2016).

– le massif de l’Alto Mayo (Rioja, San Martin) est l’entité karstique la plus vaste du Pérou qui s’étend sur environ 40 km de longueur. On y trouve de puissantes résurgences, d’un débit de l’ordre de 15 à 20 m3/s, mais aussi une forêt dense sans voie d’accès. La plupart des parties hautes du massif reste hors d’atteinte. Toutefois, un gouffre a livré des prolongements, il s’agit du Tragadero de Bellavista (dév. : 1094 m, dén. : 306 m) dont l’exploration s’est arrêtée sur rien au sommet d’un puits. Par ailleurs, une cavité majeure a été topographiée, la cueva de la Piedra Brillante (dév. : 2329 m, dén. : 57 m), une rivière souterraine récemment explorée par les habitants de Perla de Daguas. Enfin, la Cueva de la Mano Negra de Chaurayacu a été reconnue sur plus d’un kilomètre (dév. : 1162 m, dén. : 81 m).

 

On aura avantage à consulter le site internet Cuevas y Tragaderos del Perú, qui rend compte de toutes les explorations spéléologiques au Pérou. http://cuevasdelperu.org/

En marge des explorations spéléologiques, il est à signaler la participation d’une dizaine de membres de l’expédition Nord Pérou 2016 au premier symposium international du karst à Tarapoto (San Martin) les 5 et 6 septembre 2016.

http://simposiodelcarstperu.blogspot.fr/

Une partie de l’équipe dans la Cueva de la Piedra Brillante, Nueva Cajamarca, Rioja, San Martin, Pérou (8/9/2016).

Enfin, il faut signaler la présence de deux spéléologues français (FFS) sur le site de la grotte de Palestina (Nueva Cajamarca, San Martin) où une formation de spéléologie a été dispensée à des stagiaires péruviens du 27 au 30 août 2016. La participation remarquée de pompiers et de guardaparques en charge de la protection des parcs et réserves du Pérou a permis d’établir de nombreux contacts avec les gestionnaires des principales zones karstiques du pays.

 

Plusieurs nationalités étaient représentées : péruvienne, française, brésilienne et italienne. Cette diversité des participants ne fait que confirmer le caractère international de l’expédition Nord Pérou 2016 organisée conjointement par le Espeleo Club Andino (ECA) de Lima et le Groupe Spéléologique de Bagnols Marcoule (GSBM) depuis plus de 10 ans déjà.

Participants :

Damien Vignoles, Jean-Yves Bigot, Naomi Mazzilli, Liz Hidalgo, Jean Loup Guyot, Constance Picque, Xavier Robert, James Apaéstegui, Jean-Denis Klein, Nathalie Klein, Tini Alvarado, Angela Ampuero, Jean-Sébastien Moquet, Luca Rava, Clémentine Junquas, Maria Elina Bichuette, Jonas Eduardo Gallão, Lilia Senna Horta, Ezio Rubbioli.

Jean-Denis Klein (Groupe Spéléologique de Bagnols Marcoule) et James Apaéstegui (Espeleo Club Andino de Lima).

Expé Nationale 2018

Afficher l'image d'origineLa FFS lance l’appel à projet pour les ou l’expé nationale 2018.

 

Vous trouverez les informations sur les critères d’attribution sur le site d la CeREI :

http://crei.ffspeleo.fr/infos/ExpeNationale.htm

Ainsi que les informations générales sur les parrainages des expéditions et les expéditions sur la page :

http://crei.ffspeleo.fr/Expeditions/index.htm

La date limite de dépôt des dossiers est le vendredi 30 décembre 2016, 17h au secrétariat de la FFS (28 rue Delandine 69002 Lyon ou (secretariat@ffspeleo.fr)

Expédition Malagasy 2016

100 km dans le sous-sol de Madagascar

Le réseau spéléologique Marosakabe, situé dans le Tsingy de Namoroka au  nord-ouest de Madagascar, dépasse désormais les 100 km de galeries  souterraines explorées, devenant ainsi le 24ème plus long réseau du monde.
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
L’expédition française Malagasy 2016, neuvième du nom, s’est déroulée du 24  juillet au 16 août 2016, à Madagascar, dans la région de Boeny, province de  Mahajanga. Environ 10 km de galeries nouvelles ont été topographiées,  permettant au réseau Marosakabe de dépasser les 100 km de développement.  Le cœur de l’expédition était constitué de 10 jours de camp au sein du Parc  National du Tsingy de Namoroka, le reste du temps étant occupé par  l’approche et la logistique particulièrement difficiles dans cette région.

Un temps a aussi été consacré à l’étude de l’hydrologie du massif (mesures  et recherches dans les deux principales résurgences, installation de  capteurs de pression et température, installation d’un pluviomètre  automatique…). Nous soupçonnons la présence d’un important réseau noyé qui  pourrait faire l’objet de reconnaissances en plongée souterraines lors de  prochaines expéditions.

Participants :
Fabien Darne(Clan des Tritons, Césame)
Carole Douillet(G.S. Dolomites, Césame)
Maryse Gueguen(individuelle)
Vincent Lacombe(G.S. Dolomites, Césame)
Éric Sibert(Spéléo-Groupe La Tronche, Spéléo Club de Savoie)

Nous remercions Madagascar National Parks pour son aide et son soutien sur le terrain, la Commission des Relations et Expéditions Internationale de la Fédération Française de Spéléologie pour son parrainage, le Comité Départemental de Spéléologie de l’Isère pour du prêt de matériel scientifique et le club Césame pour l’achat du pluviomètre.