Sakdrissi – Géorgie –

31114a_0

La plus vielle mine d’or du monde (5400 ans) située à Sakdrissi, en Géorgie, menacé par une reprise d’exploitation.

Les archéologues allemands de l’université de la Ruhr à Bochum tentent d’alerter !!!!!

http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/c-est-pas-trop-loin/5670594-une-mine-d-or-georgienne-vieille-de-5400-ans-en-danger-14-03-2014.html

une étude approfondie du site sur   :        http://www.archeologia.be/georgia2.pdf

Une pétition est  en ligne sur  :      http://www.petitions24.com/sakdrisi

Les autres infos concernant la Géorgie (et les pays de l’ est)  sont sur

http://www.colisee.org/article.php?id_article=5606

Ultima Patagonia 2014

L’expédition Ultima Patagonia 2014 a pris fin le 7 mars. Elle avait débuté le 2 janvier, avec pour objectif de reprendre les explorations sur l’ile Diego de Almagro commencées par Centre Terre en 1995 puis 1997.

Bernard Tourte_077Diego via Ploma

Trente-trois membres se sont relayés pour mener à bien cette aventure exceptionnelle. Réalisée en autonomie totale, elle a demandé l’acheminement de près de 20 tonnes d’équipements ainsi que la construction d’un refuge en dur.

Bernard Tourte_002Camp de base

L’expédition est un nouveau succès pour Centre Terre : près de 120 cavités ont été découvertes et explorées, totalisant plus de 7 km de réseaux souterrains topographiés. Trois cavités présentant des signes d’occupation indigène ; des peintures rupestres ont été identifiées dans l’une d’elles.

Bernard Tourte Erbra 099

Cette vie en autonomie et ces explorations conduites dans des conditions climatiques difficiles ont été partagés par le plus grand nombre grâce à Internet et à la presse. Nous avions mis en place et fait vivre au quotidien notre site internet ainsi qu’un forum. Le projet pédagogique monté avec l’Éducation Nationale et les visioconférences organisées ont permis à plus de 1200 élèves de suivre de près le déroulement de nos activités. Un grand nombre d’articles de presse et de reportages a relayé cette action, dont deux sujet diffusés dans le JT de 20 heures sur TF1. Deux documentaires sont en cours de montage et nous vous tiendrons informés de leur diffusion.

http://centre-terre.fr/ultima2014/

https://www.facebook.com/CentreTerre

Bernard Tourte

Président de l’association Centre Terre

À la direction de l’expédition Ultima Patagonia 2014

Photos : copyright Centre Terre

Bernard Tourte_069Diego via Ploma

Aphrodite’s child à Chypre

A l’origine de cette expé, deux courriers à Claude Chabert et Paul Courbon, datés de 1981, pour connaître la spéléo de Chypre. A l’époque, B. Chirol avait un chypriote dans sa famille.
Réponses : il y a du calcaire à Chypre…

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Trente-trois ans plus tard, Bear n’eut pas de mal à convaincre Yves Contet, président du comité régional de spéléo de Rhône-Alpes, et deux collègues du G S Hauteville (Ain) Pascal Dubreuil et Valérie Magnan, d’aller fouler ces calcaires après une préparation bibliographique et « diplomatique » de plusieurs mois.

Résultats : Chypre n’a certes pas de structure spéléo mais des rencontres tant au nord qu’au sud de l’île se sont révélées enrichissantes pour tous les concernés.
De belles grottes marines au sud, quelques grottes fossiles sur le littoral et surtout une moisson de cavités verticales calées sur la fracturation de la Kyrenian Range au nord. Faibles dénivelées (rarement supérieures à 100 m) mais des volumes, des concrétions très sèches et des chiroptères, c’était le lot de ces descentes dans les Pentadactylos, dont une fut réalisée en première.
Dans le piémont, une petite grotte a livré un peu d’archéologie que gèreront les autorités de Chypre du nord et une curieuse et bien jolie grotte aménagée à Cinarli-Platani, dans le gypse, d’un développement retopographié d’à peine plus de 300 m.

À l’ouest, visite d’une cavité dans le parc naturel d’Akamas, après accord du garde-forestier. La cavité avait été vue en 1993, par des spéléos de Crète.

Que ce soit d’un côté ou de l’autre, cette expédition a été l’occasion de rencontrer des personnes sympathiques intéressées par les cavernes, voire par la constitution d’une structure spéléo.

Merci à nos guides qui nous ont fait gagner un temps précieux : Mustafa, Haris, Nikos, Christos, Gülter, Inan et à tous les collègues européens ayant aidé aux préparatifs (en plus de l’accueil par les spéléos autrichiens à Vienne) .

Pas de percée hydrogéologique pénétrable à Chypre pour l’instant (l’île est de toute façon très sèche) et un patrimoine souterrain limité (donc précieux) qui devrait s’enrichir surtout au nord. Les contacts sont établis.

Les pigeons peuplent certaines entrées, Aphrodite n’est jamais loin.   A suivre…

Bernard Chirol

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

K 14, quésako ?

K 12, K13, K 14, K 15 ???

Ce sont les expéditions menées par Explo-Laos sur le massif du Khamouanne, au sud du Laos.  K pour Khamouanne, et ensuite le chiffre de l’année.

Le Khamouanne est un karst à pitons… le rêve de tout spéléo : des centaines de kilomètres de premières… de superbes cavités 😉 Top !

Cette année, ils nous ramènent 7,5 km de première et 15,5 km de topographies levées en 3 semaines sur place. La cavité la plus longue, aujourd’hui explorée au Laos, se nomme Tham Houay Saï (la grotte du ruisseau limpide). Après les explorations menées en février et mars 2014, elle cumule maintenant un peu plus de 36 km de développement. Un gros morceau…

10 spéléos constituaient l’équipe, à laquelle s’est associée une petite équipe de biologistes du radeau des cimes (www.radeau-des-cimes.org) qui étudie la biodiversité dans ce secteur.

Plus d’infos sur : http://www.explo-laos.com/

laos

Photo Jean-Michel Ostermann 

 

Retour de l’expédition en Papouasie Nouvelle-Guinée – Iowa 2014

ça y est, les 15 spéléos (12 français et 3 suisses) sont de retour !

Contents car, contre toute attente, cette expédition qui ne devait être qu’un simple reconnaissance, a en fait permis d’explorer de grandes cavités : deux -300, un -500 et un presque -600 (-596) !

Contents, parce que ce nouveau karst promet de donner de très grands gouffres, mais aussi parce que les liens tissés avec les papous du village situé au pied, Pikapuna, sont de très bonne qualité.

Contents, parce qu’ils sont rentrés en bonne santé, alors que durant l’expédition, la santé n’a pas été toujours le plus simple à gérer.

Mais un peu inquiets, parce que les forestiers progressent sur le pied des Nakanaï, coupant cette forêt extraordinaire pour vendre le bois et planter des palmiers à huile…

Tous les articles et quelques photos sur :

http://iowa.papouasie.org/category/infos/

Iowa 2014 stalagtitesPhoto Jef Fabriol