Une équipe franco-péruvienne engagée dans le secours de la Cueva de Inti Machay au Pérou

L’alerte

Le jeudi 18 septembre 2014, Nous sommes encore à Nueva Cajamarca quand nous apprenons qu’un accident est survenu à -400 m de profondeur dans une grotte près de Leymebamba (Amazonas, Pérou). La victime a fait une chute de 5 m à la suite d’une rupture d’un amarrage naturel. L’homme souffre de lésions à la colonne vertébrale et nous ne savons pas s’il a perdu l’usage de ses jambes.

Les membres de l’expédition franco-péruvienne Nueva Cajamarca 2014, organisée par le Groupe Spéléologique Bagnols Marcoule (GSBM) et l’Espeleo Club Andino (ECA) de Lima, sont prêts à intervenir. Tous se sont quittés il y a seulement quelques jours après la fin de l’expédition et décident de converger vers le lieu de l’accident au camp d’Hermoso Horizonte, près Leymebamba (fig. 1). Certains sont encore dans le Nord du Pérou et rejoignent rapidement le camp de d’altitude d’Hermoso Horizonte dans le massif de Lugar Tranquilo couvert par la Selva Alta. A plus de 3200 m, les conditions sont difficiles ; il pleut depuis plusieurs jours et le terrain est impraticable. En plus, il y fait froid et on manque de tout : eau potable, riz, sucre, café…

&

fig.1 Situation de la Cueva de Inti Machay au Pérou

Dans une petite cabane (fig. 2) qui servira de QG, nous sommes accueillis par un groupe de filles très organisées de l’expédition hispano-mexicaine Inti Machay 2014. Elles ont à cœur de sortir leur camarade, Cecilio Lopez Tercero, piégé au fond du gouffre. Jean-Denis Klein, ancien conseiller technique (CT) du Gard des années 80, prend l’initiative d’organiser le secours souterrain assisté par deux membres de l’expédition Inti Machay 2014. Cette expédition, composée de deux Espagnols, de cinq Mexicains, d’une Française et d’une Italienne, avait pour principal objectif l’exploration de la Cueva de Inti Machay lorsque l’accident est survenu.

é

Fig. 2 : La cabane à Hermoso Horizonte dans le massif de Lugar Tranquilo, près Leymebamba.

Les renforts

Là-haut, le site d’Hermoso Horizonte et un camp d’altitude situé à 1 h de marche de la Cueva de Inti Machay. Il est occupé par les effectifs nombreux de la police, de l’armée, des pompiers et de la Force aérienne du Pérou. En tout, beaucoup de monde d’une utilité discutable qui nous oblige à rationner notre nourriture… Car nous devons leur servir un repas par jour.

Nos collègues de l’ECA arrivent de Lima par avion, puis par hélicoptère. Ils sont accompagnés d’un médecin-pompier péruvien qui a accepté de descendre dans la grotte, bien qu’il ne soit pas spéléologue. Avec l’arrivée du reste de l’équipe, il est maintenant possible d’envisager une sortie pour remplacer l’homme qui veille Cecilio depuis deux jours au fond de la grotte. Cette grotte est en fait un « tragadero », c’est-à-dire une perte, qui descend d’abord par de petits ressauts à la profondeur de -200 m. Ensuite, la cavité accuse un profil plus vertical jusqu’à la profondeur de -400 m. Inti Machay, la « grotte du soleil » en Quechua, est équipée en première, ce qui signifie que de nombreux ressauts ou puits nécessitent des amarrages et cordes supplémentaires.

Selon le médecin, qui a examiné Cecilio, les vertèbres L2 ou L3 seraient touchées mais la moelle épinière ne l’est pas, car Cecilio Lopez Tercero peut remuer ses jambes (fig. 3). Par ailleurs, le constat des membres de l’équipe franco-péruvienne (GSBM-ECA) est sans appel : « Nous ne parviendrons jamais à sortir Cecilio seuls. Il faut une équipe d’au moins 40 spéléologues spécialisés dans les secours souterrains pour le tirer de là ».

3

Fig. 3 : Le médecin-pompier de Lima au chevet de Cecilio à -400 m dans la Cueva de Inti Machay.

Bras de fer en Espagne

Pendant ce temps en Espagne, les réseaux sociaux (Facebook, etc) fonctionnent et des manifestations de spéléologues sont organisées à Madrid pour contraindre le gouvernement espagnol à envoyer des secours. Mais celui-ci répond qu’il n’a pas de lignes budgétaires pour cela. Par ailleurs, l’organisation des secours relève de l’Etat souverain : le Pérou qui n’a pas demandé l’intervention d’une aide extérieure…

Or, il se trouve que la victime, Cecilio Lopez Tercero, est membre du spéléo-secours de Madrid. Il a des amis prêts à intervenir, même s’ils doivent payer les frais de leur voyage à Lima.

Les Espagnols ont pris les choses en mains et coordonnent les secours. Bientôt, des secouristes affluent de toutes les régions d’Espagne et, par vagues successives, viennent grossir les effectifs.

Avec l’arrivée de la première vague de secouristes espagnols composée de six spéléologues très motivés, nous organisons une sortie dans la grotte. Au début, les Espagnols ne semblent pas convaincus par nos dires… Cependant, une sortie suffit pour qu’ils comprennent que leur objectif est trop ambitieux.

Un point chaud est installé à -300 (fig. 4), mais il faut renoncer à transporter le blessé de -400 à -300 m, car la pose des amarrages et des cordes prend du temps et nous ne pouvons pas rester des heures dans la cavité sans risquer un sur-accident…

 4

Fig. 4 : Installation des équipements et du point chaud à -300 m.

Au total, nous passons 16 h dans la grotte et Cecilio est un peu déçu de ne pas pouvoir « décoller » de -400 (fig. 5).

5

Fig. 5 : Coupe schématique de la Cueva de Inti Machay (d’après Patrice Baby).

Pour l’équipe franco-péruvienne, la mission est terminée, car nous sommes intervenus sur le secours sans avoir été réquisitionnés et nous avons tous des obligations.

Nous descendons le 24 septembre 2014 dans la vallée d’Atuen pour rejoindre Leymebamba après 6 jours consacrés au premier secours spéléologique du Pérou.

Nous laissons derrière nous les équipes de secouristes espagnols qui se chargeront de faire le travail. Ce travail est très technique et les journalistes sont stupéfaits de l’apprendre. En effet, la population péruvienne, qui ignore le mot spéléologie, croit qu’il suffit de tirer sur une corde depuis l’extérieur de la grotte pour sauver Cecilio…

Fortes de 58 secouristes, les équipes espagnoles parviendront à sortir Cecilio de son piège. Après 12 jours passés sous terre, Cecilio Lopez Tercero voit enfin le jour le 30 septembre 2014 et sort sous les applaudissements de ses compatriotes et compagnons d’exploration.

Dans les entrailles de Drehu

L’expédition Lifou 2014 parrainée par la Fédération Française de Spéléologie et aidée par le COSIF, s’est déroulée du 25 juillet  au 25 aout 2014 sur l’ile de Lifou en Nouvelle Calédonie pour poursuivre nos explorations débutées en 1995. Quatre spéléologues d’AVENS y participaient : Matthieu Caillaud, Laurent Thomas, Ludovic Verfaille et Philippe Brunet.  Notre travail mené avec l’aval des autorités coutumières permet d’enrichir les connaissances sur les grottes et les rivières souterraines de l’ile.

En 2014, après 3 000 mètres de découvertes supplémentaires, nos explorations sur l’île de Lifou totalisent 42 kilomètres de galeries souterraines.

Lifou_08_028

Cette année, comme chaque année depuis 2008, le club AVENS est parti en exploration dans les entrailles de l’île et en a rapporté quelques kilomètres de cartographie supplémentaires. Philippe Brunet, le responsable d’expédition,  a débuté en 1995 les explorations  sur Lifou avec Christian Thomas du SCX.  Depuis 2008, l’Association pour la Valorisation des Espaces Naturels Souterrains revient chaque année au mois d’aout pour poursuivre  ce travail. En avançant pas à pas, nous avons ainsi découvert à ce jour 42 kilomètres de grottes.  Nous en sommes aujourd’hui à 36 kilomètres de grottes sèches et 6 kilomètres de rivières souterraine et trous d’eau.  La grotte Athépé développe 8906 mètres de galeries de 10 à 30 mètres de diamètres  et Hnanawae avec 12000 mètres de galeries labyrinthiques est la plus grande  du territoire.

_DSC5965

Comprendre

Depuis tant d’année,  l’exploration sur Lifou est devenue une véritable passion.  L’exploration permet  de découvrir des territoires  non connus et d’en faire  la cartographie qui permet de comprendre.  Si nous demandons systématiquement au préalable les autorisations coutumières dans chaque lieu exploré, nous ne concevons pas de repartir simplement avec les données collectées. L’exploration n’est intéressante que dans une optique de partage. Les topographies et les photos permettent de rapporter quelque chose et de donner.  C’est un retour  vers ceux qui sont sur la terre et ne pourront pas aller au dessous.

Dans une île où aucun cours d’eau n’existe, les galeries souvent sèches se transforment parfois en véritables rivières.  En 2009, dans la tibu de Kumo, Philippe a découvert avec l’aide de sylvain Pujolle, de – 35 à – 50 mètres de fond, dans un trou d’eau au fond d’un gouffre dans la brousse, un important gisement de coquilles de Nautiles en cours de fossilisation.  Ce gisement fait l’objet aujourd’hui d’études indépendantes par l’IRD, l’université de Nouvelle Calédonie, Edythem et une université américaine sous la direction du chercheur spéléologue que Philippe a emmené sur le site en 2010.

A chacune de nos expéditions, Philippe rencontre le président de l’aire coutumière Drehu, le grand chef Evanes Boula, pour lui remettre un compte rendu détaillé. En 2014, la synthèse des explorations de chacun des 3 districts a été transmise pour chacun des grands chefs. Nous proposons aussi des temps de rencontre avec le public et les scolaires au cours de conférence au collège.

Le partage avec les scientifiques est systématisé, en 2010, 2011 avec des géologues pour les Nautiles, en 2012, 2013, avec un hydrogéologue pour l’étude de la lentille d’eau douce, et en cette année, avec un spécialiste des chiroptères pour l’identification des chauves souris. Ainsi, pour la première fois sur le territoire, des chauves souris ont été observées en état d’hibernation causé par une vague de froid exceptionnel au cours de cet hiver austral.

_DSC5892

Un stage de plongée souterraine durant l’expédition a permis de perfectionner certains des stagiaires des années précédentes dans la grotte de Luengoni. Des images ont été tournées à cette occasion. Conformément à la convention toute récente avec la FFESSM, ce stage était accessible aux fédérés FFESSM non adhérents FFS.

Eau

L’ensemble des explorations permet également  d’expliquer une partie de la formation de l’ile et la circulation de l’eau dans le sol de Lifou. Des trous d’eau visibles par photos aériennes de We à Jozip n’ont pas encore pu être plongés par défaut d’autorisation. Leur exploration est indispensable pour améliorer les évaluations des réserves d’eau douce. Ces connaissances sont nécessaires pour la compréhension des risques de pollution et pour prendre en compte la vulnérabilité des ressources en eau potable, pour les protéger.

_DSC5920

Les explorations spéléologiques rejoignent les connaissances historiques. Dans la société Kanak des iles Loyauté au XIX e siècle, l’eau était rare et les tribus allaient chercher ce qui leur était nécessaire dans les grottes.  Au XXe siècle, ce sont des citernes enterrées construites près des maisons qui ont pris le relais. Les toits de tôle permettent la récupération de l’eau de pluie en quantité plus importante. Dans le même temps les religieux protestants organisent les tribus autours des lieux de cultes,  loin des points d’eau devenus inutiles. Le chemin des grottes est alors abandonné.

Cette ressource est vulnérable. Depuis une trentaine d’années, la création de stations de pompage et la mise en place de l’adduction d’eau  apporte un nouveau confort . Les calculs prévoient une nappe abondante, mais nos plongées montent qu’au niveau des drains karstiques, la remontée de l’eau salée est beaucoup plus importante qu’on ne l’avait supposé. La gratuité de l’eau sur l’ile, le gaspillage et les fuites induisent un  pompage excessif. L’eau est saumâtre parfois très près de la surface, la réserve est donc limitée sans que la situation soit préoccupante aujourd’hui. En effet l’ile qui a connu jusqu’à 40 000 habitants au 19 ème siècle n’en compte plus qu’environ 6 à 7000 iliens permanents aujourd’hui.

 

Une équipe de Thalassa a suivi les 4 premiers jours de l’expédition pour un reportage de 26 minutes, qui sera diffusé en 2015.

Après 3 kilomètres de nouvelles découvertes, nous pensons revenir en 2015.

Philippe Brunet

ph.brunet at free point fr

Expédition spéléo en Ethiopie

ethiopie

Cette expédition, la quatrième en Ethiopie depuis 2011, regroupait 4 Français (GS Vulcain), 2 Britanniques et 1 Ethiopien.
Elle a permis de continuer la prospection d’une vaste zone présentant des affleurements calcaires plus ou moins important

Peu de résultats spéléologiques spectaculaires cette année (33 cavités ou phénomènes karstiques, en général modeste) mais une très belle aventure humaine dans ce beau et rude pays qu’est l’Ethiopie.
Une expédition à l’étranger est une découverte d’un pays, de paysages, de faune et de flore spécifique.
Elle permet surtout un contact permanent avec la population locale.

https://www.dropbox.com/s/fldpwms4zbstneq/2014-Ethiopie-light.pptx?dl=0
Taille du fichier : 106 Mo

ethiopie2

Expédition de l’équipe spéléo de Bruxelles en Thaïlande

L’expédition Dao 2015 en Thaïlande, organisée par l’Équipe Spéléo de Bruxelles, Belgique a été reconnue projet EuroSpéléo. L’expédition aura lieu le 9 février 2015 jusqu’au le 6 mars 2015 et se rendront dans les provinces thaïlandaises de Loei un Chiang Mai. Des spéléologues de Belgique, France, Serbie, Pologne, Canada et les États-Unis feront partie de l’équipe. L’objectif principal sera d’initier la reconnaissance et l’exploration d’une zone calcaire montagneuse de la province de Chiang Mai. L’hydrologie montre que des collecteurs doivent exister dans cette zone. L’objectif secondaire sera de continuer l’exploration de zones karstiques de la province de Loei où plusieurs grottes ont été trouvées au cours des cinq dernières années

10750157_293363800852116_944417911877109550_oPlus d’informations sur l’expédition peuvent être consultées sur

 

Expédition nationale 2016, appel à candidature

Les candidatures au label FFS “expédition nationale 2016” doivent être déposées/envoyées avant le mercredi 31 décembre 16h (strictement) au secrétariat de la FFS soit par courrier
Secrétariat FFS 28 rue Delandine 69002 Lyon
soir par mail, avec un accusé de réception, secretariat@ffspeleo.fr

vous trouverez les informations
-pour le parrainage : http://crei.ffspeleo.fr/Telechargement/Doc-Parrainage.pdf
-pour le label : http://crei.ffspeleo.fr/Infos/ExpeNationale.html
– à propos des expés en général : http://crei.ffspeleo.fr/Expeditions/Index.htm

On reste à votre disposition pour toute information, n’hésitez pas !

Lengguru 2014 : c’est parti

L’expédition Lengguru 2014 est enfin sur le départ.
La majorité de l’équipe est réunie à Jakarta. Les quatre malchanceux
dont les visas ont été délivrés en retard prennent l’avion samedi pour
nous rejoindre.
Les démarches administratives locales avancent bon train, la
coordination se précise avec les partenaires indonésiens pour les
programmes spécifiques à chaque discipline.
Les deux navires et tout le matériel expédié par container nous
attendent à Sorong avec Kadarusman.
Une fois arrivés sur zone, voir carte :
http://www.lengguru.org/?page_id=388
l’équipe se partagera

.Carte-Lengguru-site-WEB

L’équipe marine restera sur l’Airaha.
L’équipe terrestre construira un camp de base à proximité de Lobo, et
l’équipe karst partira le plus vite possible vers la percée hydrologique
de la Lengguru.

Nous donnerons des nouvelles chaque fois que possible via le blog :
http://www.lengguru.org/?cat=8

Un grand merci à tous les partenaires qui ont rendu possible cette
expédition :
http://www.lengguru.org/?page_id=393

retour d’une expédition spéléo en Chine

« Au pays de l’Homme sauvage 2014″

Cette expédition est la onzième organisée par l’association AKL (« Aventures Karstiques Lointaines »).

Elle faisait suite à une reconnaissance, menée en août 2012, dans la commune de Hongtu dans la province de l’Hubei.

2014-08-20-Chine (079)

Du 09 au 31 août, en 22 jours, les 20 spéléos (17 français et 3 chinois) ont topographié et exploré plus de 40 km de galeries, dans 49 cavités !

2014-08-19-Chine (049)

plein d’images : http://aventureskarstiqueslointaines.blogspot.fr/

 

AOTEAROA 2015, une expédition d’exploration canyon en Nouvelle Zélande

Expédition Nationale FFS 2015
A la suite de l’expédition de 2013, durant laquelle ont été ouverts plusieurs canyons, il n’y a pas eu à réfléchir longtemps pour envisager un deuxième « opus » pour 2015.
En effet, des secteurs avec quelques belles rivières cascadant on été reconnus en 2013 …. une autre expé s’impose donc !
Ce projet débutera à la mi janvier 2015 pour se conclure début mars.
Des partenaires suivent de nouveau cette expédition notamment la Fédération Française de Spéléologie qui lui a octroyé le statut d’expédition nationale.
2013_02_16_equip_thunder_dufor_100003
 
La région d’exploration est l’île du Sud. Les membres de l’équipe ont eu l’occasion de survoler les Fjordland, autre secteur, où également des canyons semblent présents.
C’est donc un projet d’exploration qui devrait occuper pendant quelques semaines les membres de l’expédition dans des paysages de toute beauté.                                                                                                       
Crédit Gilles Dufor
En explo dans Thunder creek
 
 Stitched Panorama
Crédit Didier Gignoux
Approche sur White creek.
 

Une nouvelle association internationale en canyon !

Le RIC (rassemblement international de canyon) 2014 s’est déroulé aux Baléares du 9 au 15 mars dernier. Pour cette 13e édition pas moins de 174 participants (le nombre de participants était limité) de 13 pays différents se sont retrouvés à Soller au nord de l’île Majorque (Espagne) pour une semaine de canyon et d’échanges. Cette année, tous les continents étaient représentés !
Ce RIC fut surtout l’occasion  de concrétiser le travail commencé l’année passée lors du précédent RIC à Madère.

Une réunion internationale qui s’est déroulée le 11 mars a vu naître l’IAAC (l’Association Amateur Internationale de Canyon). L’Assemblée Générale constituante a validé les statuts et a élu le premier bureau de l’association. Il est composé de 7 membres issus de 7 fédérations ou associations nationales représentant 7 pays (France, USA, Grèce, Portugal, Japon, Espagne et Brésil). Une douzaine de structures adhèrent déjà. La France et la FFS assurent par ma personne la première présidence de cette nouvelle association dont le siège sociale sera situé rue Delandine à Lyon.
L’objet de cette association est de regrouper les structures nationales afin de développer le RIC, mais aussi favoriser les échanges entre les pratiquants et sur des sujets communs.
Les statuts seront déposés dans les jours qui viennent.

Marc BOUREAU
Président de l’IAAC

IMGP8356_redimensionner

1er bureau de l’IAAC, de gauche à droite: Luis DUARTE (secrétaire général – Portugal); Simone DEVUS (secrétaire – Brésil); Lydia KATSAROU (trésorière – Grèce); Marc BOUREAU (président – France); Sonny WILLIAM (vice président – USA); Joan Lluis HARO (secrétaire – Espagne) et Amaru MILLS (secrétaire – Japon)