EXPEDITION ULTIMA PATAGONIA

Communiqué de Bernard Tourte

L’expédition Ultima Patagonia 2023s’est déroulée de début janvier à fin mars, elle a mobilisé sur les Karsts et les glaciers de Patagonie Chilienne un total de 47 participants de l’équipe Centre Terre.

Plus de 12 scientifiques ont participé à cette Expédition sur le terrain, cette diversité d’expertises a aussi bien couvert les sciences de la Terre (géologues, karstologues,…), les sciences de la Vie (biologistes, spécialistes de la faune,…) que celles de l’Homme (archéologue).

Déroulement

Sur le plan exploratoire, cette expédition s’est déployée sur trois zones distinctes.

Dans un premier temps c’est l’Estuaire Calvo situé en zone glaciaire du « Campo de Hielo Sur » qui a été investi pour une quinzaine de journées passées en exploration sous glaciaire.

Dans un second temps, ce sont les explorations spéléo pure, qui se sont concentrées sur la zone du« Seño Barros Luco », au centre de l’île calcaire de Madre de Dios, en mettant de nouveau à profit lecamp construit en dur en 2017. Zone déjà parcourue au cours des expéditions UP-2017 et UP-2019 où de nombreux travaux restaient à faire.

Parallèlement, et tout au long de l’expédition, la zone Nord de l’île calcaire de Madre de Dios a été le théâtre de construction d’une nouvelle base de vie en dur, de prospections et d’explorations de ce nouveau secteur particulièrement riche et prometteur.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est UP-2023_340.jpg.

Résultats

Coté Glaciaire, en sus des travaux scientifiques conduits (prélèvement, photogrammétrie, mesure du déplacement de la masse glacière), ce sont plusieurs dizaines de moulins qui ont pu être explorés permettant aux équipes en place d’approcher la cote -100m dans deux d’entre eux.

Du coté de Madre De Dios, deux nouvelles cavités ont permis aux équipes de franchir la cote de -300m et d’explorer plusieurs nouveaux siphons.

Au total ce sont 7 systèmes souterrains majeurs découverts et explorés entre les secteurs glaciaires et calcaires, plus de 7500m de réseaux ont ainsi été topographiés au cours de l’expédition.

Productions

Ultima Patagonia 2023 a une nouvelle fois été une expédition de partage et de rayonnement de la Fédération Française de Spéléologie, avec la conduite d’un projet éducatif scolaire qui a réuni 24 établissements. 12 classes ont participé à un concours et remis une production associée au projet.

En parallèle, UP-2023 a permis la réalisation d’un film documentaire de 90 minutes pour la case « Science » d’ARTE, à paraitre début 2024.

Le rapport d’expédition et nombreuses publications scientifiques sont en cours de finalisation.

Partenariats et collaboration

Un très large réseau de partenaires a soutenu l’expédition.

Une étroite collaboration riche de partages s’est renforcée avec de nombreux membres de la Communauté autochtone des Kaweskar de Puerto Eden, dont les ancêtres ont nomadisé les environs depuis plusieurs millénaires.

Communication, Centre Terre

https://www.centre-terre.fr/

HUMAN ORIGIN BOSTWANA

Communiqué de Véronique Olivier

Du 6 au 22 décembre 2023, Human origine Botswana

L’objectif de la mission, HOB 2023, financée par le CNRS, est de continuer de documenter la présence d’hominines il y a plusieurs millions d’années, dans la région d’Afrique australe, afin de faire le lien avec leur présence en ’Afrique de l’Est, qui concentre actuellement les vestiges. Il s’agit d’explorer des grottes très anciennes qui aurait servi de pièges à sédiments, la brèche. Dans cette brèche, l’equipe de HOB 2023 recherche des fossiles de micro et macrofaune et des vestiges d’australopithèques. Pour mener à bien cette mission, une équipe pluridisciplinaire de 10 individus, spéléologues geoarchéologues et paléontologues est constituée, dont quatre licenciés à la FFS, sous la direction de Laurent Bruxelles karstologue du CNRS, avec la collaboration de l’équipe du Museum d’histoire naturelle de Gaborone, capitale du Botswana. La formation des grottes est également un sujet d’étude ainsi que le guano, les colonies de chauve souris étant abondantes et de grande dimension. il s’agit de consolider les connaissances du processus de fantomisation et de bio corrosion, de répondre aux questions de formation des réseaux labyrinthiques, sans présence d’eau. Un chantier de fouilles a été ouvert aux Koanaka Hills sur le site K1, pour isoler la brèche et l’étudier.

Logistique

Le séjour se déroule en 4×4 aménagé avec des tentes sur le toit, afin de garder de la mobilité entre les différentes zones d’étude, cuisine de campagne et douche solaire sont notre quotidien. Le masque FFP3 sur le visage est requis dans les cavités comportant des colonies de chauve souris. La température est de 25 degrés sous terre jusque 28 degrés. La mission s’est déroulée au début de la saison des pluies, avec des températures élevées, en moyenne 37 ou 38° en journée et des pluies violentes et froides en fin d’après-midi. La biodiversité est foisonnante, des nuées d’insectes ont colonisé notre camps à la suite d’émergence. Cette partie du Kalahari, en partie dévorée par un précédent feu de brousse a reverdi, le temps de notre séjour.

Résultats

Plusieurs prospections ont été menées sur le massif de koanaka et Gcwihaba, et trois désobstructions sont restées à l’état de sondage faute de matériel ou de temps.

La visite de cavités déjà découvertes par les botswanais a permis de documenter les différents sujets d’étude. 100 kg de brèche pour la datation ou l’identification ont été collectées. Ils seront gardés au musée de Gaborone en attendant leur traitement. Les cavités étudiées ont été scannées en 3D afin de reconstituer la stratigraphie des couches de brèche.

Fait insolite

L’évènement majeur de cette expédition et sans contexte la rencontre avec des léopards, et par deux fois sous terre, à Gcwihaba, par deux spéléologues partis en éclaireurs ou pour poser l’équipement de progression, loin dans la cavité. La pose de pièges photographiques et le relevé d’empreintes a permis d’identifier une femelle léopard côté nord et un jeune ou un mâle côté sud. Nos deux spécialistes de la faune carnivore se sont passionnés pour cette occupation car c’est la première fois qu’il est constaté la tanière régulière de léopards à plus de 100 m de l’entrée d’une cavité, en obscurité totale. Des proies ont été traînées et ramenées dans ce qui semble être la salle de petit déjeuner des léopards.

La cohabitation forcée hommes et félins, le temps du relevé topographique en 3D et des fouilles s’est déroulé avec calme et vigilance. Sans étonnement, le boyau d’accès à la tanière n’a pas été scanné :-).

ci dessous:« laurent B. explique la genèse de la brèche fossilifère »

Relation avec les locaux

En fin de séjour, une conférence de presse avec les médias botswanais et la présentation des différents sites, a bien occupé les équipes. Les fouilleurs du muséum ont pu s’initier aux méthodes de progression sur corde, grâce à un acacia aménagé en training Speleo à K1.

Rapport d’expédition

Un rapport sera produit d’ici quelques mois, afin de raconter chaque aspect de cette expédition, riche en échanges et en rencontres, dans des paysages merveilleux d’aridité et d’exubérance et annoncer les perspectives.

Pour en découvrir plus cliquez ci après!

https://hal.science/hal-03920135/file/2022%20-%20Botswana%2C%20en%20qu%C3%AAte%20des%20origines%20-%20CNRS%20Le%20Journal.pdf

Yourte 2023 (SCOF et interclub)

 Picos de Europa, Massif Occidental (Macizo del Cornión)

Hubert Fabriol

Le camp Picos s’est déroulé du 27 juillet au 9 aout 2023. Une innovation cette année : nous avons occupé deux lieux de camps. Le premier à l’emplacement habituel de Fuente Prieta, à 2100 m d’altitude, pour explorer la partie haute de la zone dévolue au SCOF depuis 1975. Le second à 900 m sur la rivière Dobra, à proximité des résurgences de cette zone. 12 spéléos au camp d’altitude et 6 spéléos (plus 6 enfants !) sur le Dobra. Pas de grande découverte si ce n’est la jonction entre le FP 208 et le FP258 qui permet une traversée de 8-10h avec un point bas à – 420 m par rapport à l’entrée du 208 et suite du relevé topo jusqu’à – 430 m dans le 208 (voir les rapports 2021 et 2022). Sur le Dobra le niveau très bas de l’eau a permis de descendre dans la résurgence de Dobraseca et des entrée prometteuses ont été repérées vers 1500 d’altitude. Comme d’habitude : encore et toujours du pain sur la planche pour 2024 !

Yourte 2022 (SCOF et interclub)

 Picos de Europa, Massif Occidental (Macizo del Cornión)

communiqué de Hubert Fabriol

La campagne 2022 du SCOF à Fuente Prieta dans les Picos de Europa (Asturies, Espagne) fut brève. Nous pûmes réunir seulement 3 spéléos français (SCOF de l’Essonne, FSC et TRIAS du Lot) et un spéléo espagnol de Castellón. Le camp a duré 8 jours, dont deux de portage de montée et un de descente. Nous sommes retournés dans les gouffres FP 208 et 258 (voir rapport 2021). Dans le premier nous avons continué l’équipement de – 150 à près de – 400 m. La reprise de la topo d’avant 2003 a été continuée jusqu’à la salle Tibor (- 290 m). Le FP 258 a été redescendu jusqu’à la salle Euréka-Piste de ski, terminus de l’exploration de 2021. Mais la jonction avec le FP 208 n’a pu être réalisée car nous n’avons pas retrouvé le passage remontant vers cette salle. Cela restera à faire pour 2023.

Yourte 2021 (SCOF et interclub)

 Picos de Europa, Massif Occidental (Macizo del Cornión)

Communiqué de Hubert Fabriol

Le SCOF a mené cet été sa 42ème campagne d’exploration sur le flanc ouest du massif occidental des Picos de Europa, dans les Asturies (Espagne). Depuis 1975, les prospections se sont focalisées sur la zone Ozania-Fuente Prieta-Hou de Las Pozas qui borde au sud-ouest le massif occidental. Interrompues entre 1990 et 1999, les explorations ont repris depuis vingt-deux ans en interclub. Plus de 220 cavités ont été explorées, dont trois dépassent 500 m de profondeur, (FP 101, FP 208-FP210 et FP 266), et trois 600 m : FP 153 (- 619 m), FP 119-FP132 (- 640 m) et FP 202 (– 645 m). Le camp d’altitude est situé à 2100 m à 4h de marche du Lago Enol, terminus des véhicules, et 2h du Refuge de Vegarredonda.

Après un camp limité à une semaine et 4 spéléos en 2020, nous étions cette année 16 spéléos provenant de l’Essonne (SCOF), du Lot (FSC, TRIAS, et SCSC), de l’Isère (GSM-SS, LCF, GECKOS et SC-FLT) et de Castelló en Espagne (ECC), répartis entre le 24 juillet et le 13 août. Côté logistique, nous avons pu bénéficier d’un héliportage coordonné avec deux autres campagnes de spéléos espagnols sur les autres massifs des Picos.

Ci dessous :

Asturias, Espagne. En jaune, la zone d’exploration du SCOF (Carte extraite de la thèse doctorale de Daniel Ballesteros, Université d’Oviedo, 2016).

Carte du Parc National des Picos de Europa, Principado de

Notre premier objectif était de retourner dans le FP202 (Pozu Grande de la Torrezuela). C’est un gouffre d’accès facile depuis le camp qui avait été exploré jusqu’à – 406 m entre 1983 et 1985, avec arrêt sur méandre étroit. Les campagnes de 2017 et 2019 ont permis d’explorer la suite de ce méandre jusqu’à un passage très étroit et ennoyé à – 649 m, et … réellement infranchissable. Il nous restait cette année à voir le méandre qui fait suite à une lucarne dans le P100 et revenir dans le boyau qui permet la connexion avec l’actif exploré en 1984. Les cordes ayant été laissées en place, nous avons commencé par réviser l’équipement et sécuriser certains départs de puits. La descente dans le méandre de la lucarne n’a pas débouché sur de nouveaux développements, car il retombe dans la base du P100. Quant à la connexion avec l’actif de 1984, nous n’y sommes pas retournés, dans la mesure où les explorations dans le FP 208 et le FP 258 ont concentré tous nos efforts. Nous avons donc pris la décision de déséquiper complètement le FP202, pour ne pas laisser le matériel en place une année de plus.          

Notre deuxième objectif était de reprendre toute la topo du FP 208 (photo 1), déjà exploré jusqu’à – 540 m en 1986, puis revisité au début des années 2000. Ce gouffre fait partie avec les FP 207, FP 210 et FP 258 du système de la Horcada del Alba, qui comptait déjà au moins 4 grandes salles et deux P100. La grande nouveauté de cette année a été la découverte dès le début du camp de la connexion entre le puits d’entrée du FP 208 et le FP 207 (topo ci-dessous et photo 2). Nous savions que ce dernier communiquait avec le FP 258, ce qui nous a permis de retourner au sommet des étroitures entrevues en 2003 mais non franchies dans le FP 258. Les deux plus minces d’entre nous ont réussi à passer et sont descendus dans un très beau P152 (photo 3). L’exploration de ce nouveau développement du FP258 a occupé toute la deuxième partie du camp. Entre autres, un névé impressionnant de 100 m de long et une pente de 40° à 45° a été découvert à – 340 m (photo 4), malheureusement sans suite. Plusieurs escalades ont été tentées dans le P152 et le puits des ricochets, sans succès. Il restera le méandre étroit et soufflant à explorer à la base du P152. Concernant le FP208, il n’a été rééquipé que jusqu’au sommet du P60, faute de temps.

Les perspectives pour 2022 sont prometteuses, car les nouveaux développements découverts dans le système du Collado del Alba nous motivent encore plus pour continuer la reprise de la topo et chercher une suite dans le FP208 et le FP258. Par ailleurs, les explorations de 2019 dans le FP225 avaient permis de descendre jusqu’à – 275 m avec arrêt sur passage étroit à l’aplomb d’un puits où les cailloux ricochent pendant une dizaine de secondes. A suivre aussi en 2022 !

Hubert Fabriol (hublots@wanadoo.fr)

EXPEDITION KHAOPHUTHONG KHAOTHAKHANUN

THAILANDE -EXPE 2023

       Expédition spéléologique en Thaïlande- Khaophutong Khaothakhanun 8

                                                         Janvier-avril 2023-   Résumé/Abstract

                                                         Parrainage https://ffspeleo.fr/

           https://www.rodcle.com/            https://www.scurion.ch/jm19/fr/reseller-login-fr.html

            Tanks to the departmental Speleology committee of Indre et Loire – Rangers of the National park Lam Nklong Ngu – Saiyok Yai and Wildlife sanctuary for their kind authorization.    

 Fédération Française de spéléologie  

Sunanta Losuwan – Marc Boureau – Alexis Rateau (photographe)– Didier Rateau(chef d’expé)

ThailandGeological Survey Division, Department of Mineral Resources (DMR)

Dr. Apsorn Sardsud (Director of Geological Survey Division)

Mr. Norarat Boonkanpai (Director of Geological Management Section)

Mr. Chaiporn Siripornpibul (Advisor of Geological Survey Division)

Mr. Chaiyasit Kruasorn (DMR Staff)

Ms. Russarint Siripattarapureenon (DMR Staff)

Ms. Jutamas Junpangngern (DMR Staff)

Ms. Jeamliga Duangkeawroen (DMR Staff)

Ms. Piyaporn Hinsaeng (DMR Staff)

Ms. Kotchapan Loedtawiwong (DMR Staff)

Department of Groundwater Resources, Thailand

Mahippong Worakul (Geologist Expert Staff DGR)- Kittipong Palee(Staff DGR)….

National Speleological Society

Peter Lenahan -Page Aschwel -Andrew. D.Foord- (Robert Keith, Visitor)

Our eighth expedition is back after three months of explorations in the jungle, Kanchanaburi province, in central western Thailand.

A first team arrived in early January, went to recognize Tham Lung Choo, an unknown underground river discovered during our previous expedition (2022), in Srinagarindra National Park. The rain being part of the exploration was pushed back and resumed in February, we stopped several hundred meters away on a semi-drowned narrowness with a strong current of air and the hum of a powerful waterfall! It is the calcite deposited by the splashing of water which currently hinders the passage the problem will be solved in 2024.

The massif Above completely virgin and difficult to access, with 500 meters of drop and a karstified plateau around 800m to 1000m above sea level, has many cavities under exploration and study. It should be noted the presence of totally depigmented small fish that will be studied. Quick exploration of Tham Nam Mut where we progressed upstream and which is located in a small massif nearby, known cavity but the presence of c0² sometimes complicates explorations.

Most of January was devoted to the exploration, study and topography of new cavities, in the Ban Pak Mueang sector, and Saiyok-Yai. 6,700.00m (unpublished) are surveyed in total in this sector, with 57 new cavities, 38 of which are being explored (since 2022). Two large collectors have been highlighted with hydrological breakthroughs of more than fifteen kilometers with a complicated geology, let us add to that the difficulties of access and identification in the jungle and the presence of troops of elephants which sometimes prohibit the access of certain sectors.
A first tracing with fluorescein with the D.G.R allowed to Link the Tham Keaw river with one of the resurgences nearby, a larger project is planned in the next expeditions, after having warned all the parties. ( local authorities).

   During the month of February, we continued the topographies of caves discovered in past years, in particular Tham Samakkitham, and Tham Man Mongklon in the Ban Bon Ti Noi sector, accompanied by the wife of the village chief, as well as tham AOB in Ban MongKala. From February 4 to 8 in the National Park of Saiyok Yai, with our Thai colleagues from the D.M.R we organized an upgrade course, in distox and topodroid topography, on this occasion we worked on 3 cavities newly explored Tham Keaw Lokutram, Tham Pipong7, Tham Pumanav, we thank the National Park Rangers for providing a room and their authorization. Our research in the Erawan National Park has brought 4 new cavities, two of which are important.

Additional readings of C0² levels in a hypogene karst, Tham Daoprasut /Tham Pathim rattanatip Walee were carried out twice as well as additional topography.

A first reconnaissance is carried out on February 14 in the sector of Lam Nklong Ngu, Bo Ngam in particular in Tham Sao Hin, with the rangers of the National park, then a second at the beginning of March. The very interesting and promising sector is occupied by a large canyon, with several hundred meters of drop, and many large cavities, with complicated access. We have obtained authorization to carry out a dedicated expedition there at the beginning of 2024, it should be noted the presence of elephants in the sector.

The next expedition will take place from January to April 2024, with 3 main objectives which can be summarized as follows:

– Continuation of explorations and studies in the Saiyok yai sector, with one or two weeks of training in rope(S.R.T) progression techniques with our Thai friends from the D.M.R.

– Continuation of explorations in the Khao Krabung sector, and Ban Pak Mueang

– Explorations in the Lam Nklong Ngu National Park

A detailed principle schedule will be established in the fall and can be consulted on request as well as on our website-  https://thailandcavers.fr/

Our expedition is now taking place in collaboration with our Thai colleagues, we had the visit of Mrs. ASPORN SARDSUD, Ph.D Director of Geological Survey Division (D.M.R), and Mr. Mahippong Worakul Geologist Expert Level from the office of Groundwater Development (Lampang) during the tracing. The expedition ends in Bangkok with a common meal at the invitation of Chaiporn Siripornpibul (Advisor of Geological Survey Division).

For the Didier Rateau team on April 17, 2023

(Thanks to Éric David, for his help on Visual TOPO, and Marco Corvi for Topodroid)

http://vtopo.free.fr/download.htm#%C3%A9l%C3%A9ment1

http://marcocorvi.altervista.org/caving/speleoapps/speleoapks/TopoDroidApks.html

L’expédition Shtares 2023

communiqué de Arnauld Malard

L’expédition Shtares 2023 s’est déroulée du 12 au 27 aout dans le nord de l’Albanie et a été organisée en collaboration entre Continent 8 et le Groupe Spéléologique Martinese (Italie). En réalité il s’agit de deux expéditions dans le même projet: l’équipe italienne poursuit les explorations de la grotte Shtares qui s’ouvre en bas du massif (vers 1500 m d’altitude), tandis que l’équipe de Continent 8 implante un camp d’exploration en altitude (2050 m) pour entreprendre la reconnaissance des cavités sur toute la partie haute.

Coté Italien, les explorations dans la grotte de Shtares ont permis de découvrir et documenter 2.5 km de galeries supplémentaires. La cavité passe de 5.7 à 8.2 km de développement.

Coté Altitude, les 9 jours passés en autonomie complète ont permis de pointer et de descendre 72 cavités dont 73 ne dépassent pas les 20 m de profondeur, ni de développement. Toutes sont obstruées en profondeur par la neige et ou la glace. Une dizaine de cavités seulement montrent des développements / profondeurs significatifs jusqu’au dernier jour où la découverte majeure est réalisée. En effet le gouffre de la Der, situé à moins de 20 minutes de marche du camp est explorée jusqu’à la côte de -200 m et bute actuellement en tête d’un puits dont la hauteur se situe certainement entre 100 et 200 m.

Cette découverte ouvre des perspectives pour relancer une expédition en 2024, toujours en collaboration avec les italiens et quelques albanais localement.

A noter que les conditions d’exploration sont assez rudes sur le massif (éloignement, altitude, neige, glace, blocs, etc.). Les cavités se classent parmi les plus froides que nous connaissons (0.5°C à -140 m, 0.8°C à -200 m, plus froid qu’en Suisse ou en Autriche…).  

Le projet bénéficie du support du CDS 25, CSR Est, de l’UIS (projet international rassemblant 4 nationalités: Italie, France, Suisse et Albanie), de Tiberino Food et de Beal. Plus d’informations et rapport en téléchargement sur le site de Continent 8:

 www.continent-8.org

crédit photos Continent 8

CONGRES INTERNATIONAL DE SPELEOLOGIE

En raison de la persistance de la pandémie de COVID-19, le 18e congrès international de spéléologie, qui était prévu cette année en France, doit être reporté.

Il aura lieu du 24 au 31 juillet 2022 au même endroit en Savoie.

Toutes les inscriptions et communications envoyées pour 2021 seront acceptées pour 2022 et pourront être annulées ou ajustées si nécessaire.

Nous sommes désolés de cette situation, mais cette décision commune entre la Fédération Française de Spéléologie et l’Union Internationale de Spéléologie est la meilleure solution pour un congrès international en 2022.

L’équipe éditoriale de la conférence scientifique du 18ème Congrès international de Spéléologie