L’association « Explo-Laos » a organisé une nouvelle expédition au Laos sur le massif de Khammouane. Elle était menée par Charles Ghommidh et a eu lieu en février-mars 2015.
L’équipe K15 – photo Serge Caillault
Dix-sept spéléologues pour majorité français (des départements 09, 46, 34, 38, 69, 78, 95) , mais aussi australien, américains et allemand se sont rassemblés pour poursuivre l’étude et l’exploration des grandes cavités de ce célèbre et immense karst.
Trois des spéléologues ont récolté des spéléothèmes pour étudier les paléoclimats de cette région. Un autre a réalisé des prélèvements de biospéléologie.
Uropyge – photo Serge Caillault
L’équipe a poursuivi l’exploration du réseau « Khoun Dôn – Houay Saï » qui est aujourd’hui le plus long réseau connu au Laos et dépasse les 38 km de développement.
Spéléologue Laotien – photo Serge Caillault
Les spéléos se sont ensuite attachés à explorer au mieux les amonts de ce grand réseau et notamment ses deux principales pertes.
Dans chacune de celles-ci, ils ont réussi à shunter les siphons terminaux, certes pour retomber sur de nouveaux siphons, mais en allongeant nettement les deux réseaux et en réduisant la distance qui les sépare avec le réseau aval « Khoun Dôn – Houay Saï ».
Ces pertes s’ouvrent au sud d’un très beau et grand poljé dans lequel Explo-Laos a aussi poursuivi les explorations de grandes cavités indépendantes de « Khoun Dôn – Houay Saï », dont Tham (grotte) Lô (12km de développement), Tham Simali, Tham Dat Tcha, etc.
Laminoir laotien – photo Serge Caillault
L’expédition K16 se prépare !
Plus d’infos sur : http://www.explo-laos.com/Explo-Laos/Accueil.html
Participants : Eric Ardourel, Thierry Alibert, Jean-Luc Aubert, Terry Bolger, Annie Caillault, Serge Caillault, Lubin Chantrelle, Michael Griffiths, Charles Ghommidh, Florence Guillot, Kathleen Johnson, Laurent Guizard, Denis Langlois, Stéphane Maifret, Richard Quintilla, Jérémy Robert-Degude, Helmut Steiner.
L’expédition Lengguru 2014 est enfin sur le départ.
La majorité de l’équipe est réunie à Jakarta. Les quatre malchanceux
dont les visas ont été délivrés en retard prennent l’avion samedi pour
nous rejoindre.
Les démarches administratives locales avancent bon train, la
coordination se précise avec les partenaires indonésiens pour les
programmes spécifiques à chaque discipline.
Les deux navires et tout le matériel expédié par container nous
attendent à Sorong avec Kadarusman.
Une fois arrivés sur zone, voir carte :
http://www.lengguru.org/?page_id=388
l’équipe se partagera
.
L’équipe marine restera sur l’Airaha.
L’équipe terrestre construira un camp de base à proximité de Lobo, et
l’équipe karst partira le plus vite possible vers la percée hydrologique
de la Lengguru.
Nous donnerons des nouvelles chaque fois que possible via le blog :
http://www.lengguru.org/?cat=8
Un grand merci à tous les partenaires qui ont rendu possible cette
expédition :
http://www.lengguru.org/?page_id=393
Ce sont les expéditions menées par Explo-Laos sur le massif du Khamouanne, au sud du Laos. K pour Khamouanne, et ensuite le chiffre de l’année.
Le Khamouanne est un karst à pitons… le rêve de tout spéléo : des centaines de kilomètres de premières… de superbes cavités 😉 Top !
Cette année, ils nous ramènent 7,5 km de première et 15,5 km de topographies levées en 3 semaines sur place. La cavité la plus longue, aujourd’hui explorée au Laos, se nomme Tham Houay Saï (la grotte du ruisseau limpide). Après les explorations menées en février et mars 2014, elle cumule maintenant un peu plus de 36 km de développement. Un gros morceau…
10 spéléos constituaient l’équipe, à laquelle s’est associée une petite équipe de biologistes du radeau des cimes (www.radeau-des-cimes.org) qui étudie la biodiversité dans ce secteur.
ça y est, les 15 spéléos (12 français et 3 suisses) sont de retour !
Contents car, contre toute attente, cette expédition qui ne devait être qu’un simple reconnaissance, a en fait permis d’explorer de grandes cavités : deux -300, un -500 et un presque -600 (-596) !
Contents, parce que ce nouveau karst promet de donner de très grands gouffres, mais aussi parce que les liens tissés avec les papous du village situé au pied, Pikapuna, sont de très bonne qualité.
Contents, parce qu’ils sont rentrés en bonne santé, alors que durant l’expédition, la santé n’a pas été toujours le plus simple à gérer.
Mais un peu inquiets, parce que les forestiers progressent sur le pied des Nakanaï, coupant cette forêt extraordinaire pour vendre le bois et planter des palmiers à huile…